Règlement intérieur

Un peu d’histoire :

Dans les archives du XVIème siècle on retrouve les traces d’un cimetière pour les pauvres qui n’existe plus aujourd’hui, il se situait près de la chapelle Sainte Madeleine. On trouve aussi les traces d’un autre cimetière près de la Chapelle des Ursulines où il reste quelques tombes protégés.

Quelques tombes ont été mises à jour dans l’actuel cloître de la Cathédrale.
Jusqu’à la Révolution le principal cimetière de Luçon se situe auprès de l’église Saint Mathurin, au Nord de la ville, cimetière séparé en deux par la « rue du Séminaire ». Ces deux cimetières dégagent des pollutions nauséabondes, les autorités envisagent dès 1780 de les déplacer.
La Révolution s’en charge, mais le choix du terrain est complexe, car il faut une terre que l’on puisse creuser assez profondément, et à la fois un endroit proche et éloigné de la ville.
En 1794 est choisie une pièce de terre en luzerne d’un citoyen Mariteau. Les pierres de l’église Saint Mathurin et des deux anciens cimetières sont vendues, tout comme l’avait été en 1791 l’ancien Champ de Foire à l’Est de la ville.
En 1802 sur l’emplacement de l’église et des deux cimetières s’installe le Champ de Foire que l’on connait actuellement.

Le nouveau cimetière :

Le nouveau cimetière, payé au citoyen Mariteau en 1802, connaît un certain nombre d’extensions qui vont plus que doubler sa surface au cours du XIXème siècle, pour atteindre les limites que l’on connaît aujourd’hui. Le cimetière est entouré de murs, il est aussi borné au Nord par la voie ferrée. L’entrée principale, se situe au Sud, elle date de 1930, peu après la construction de la maison du gardien qui est attenante. Le portail est une grille en fer forgé jugé comme étant « d’un style vigoureux remarquable » selon M. T. Réau, conservateur en chef – Région Pays de la Loire.

Une grande richesse patrimoniale :

Le cimetière de Luçon fait partie des plus beaux cimetières de la région, en richesses patrimoniales et architecturales. A travers les allées on peut découvrir quelques enclos funéraires constitués de plusieurs tombeaux familiaux et de très nombreuses chapelles, un peu plus d’une cinquantaine, qui sont un témoignage de la richesse de la ville au XIXème siècle.
De styles très variés, de la plus grande austérité aux décors les plus travaillés, elles mettent en avant les différentes facettes des arts funéraires. Ces chapelles sont construites à la demande de familles aisées ou de personnalités particulières. Elles abritent souvent une cella qui à l’origine, est une partie close d’un temple romain, mais ici il s’agit d’une toute petite pièce, où l’on trouve la plupart du temps un autel et un prie-Dieu.
Au XIXème siècle, ces chapelles représentaient une forme de réussite sociale, mais à l’heure actuelle, elles sont devenues beaucoup plus rares.
On retrouve aussi dans ce cimetière un carré militaire, constitué de 60 tombes alignées de soldats mort à la guerre. Cet espace géométrique jouxte le columbarium et le jardin des Souvenirs à l’extrémité Nord Est du cimetière.
Bien qu’il soit un espace de recueillement et de respect vis-à-vis de ceux qui nous ont quittés, il peut aussi être un lieu de découverte et de curiosité qui vaut le détour.

Règlement du cimetière

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